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Il rouvrit son laptop, envoya un message à l'ambassadeur Américain à Paris"Je coupe le contact jusqu'a mon arrivée". Le résumé des négociations Irano-groupe des 6+1 lui était parvenu avec un dessin complet de l'ébauche des négociations américano-iranienne commencé pendant deux mois et interrompu ensuite pour raison d'élection présidentielle aux Usa. Une dernière information venait de tomber Hadia Elkajir avait travaillé sur le dossier nucléaire avec l'ancien chef de la mission Iranienne actuellement désigné président du parlement Iranien.
Relevant les yeux, il vit la jeune femme avec sa paire de lunette noire qui se tournait vers lui.
-Madame Elkajir, commença t-il bonjour.
-Monsieur Grovne bonsoir, nous sommes entrés dans le fuseau horaire de l'Europe.
Il ne put s'empêcher de sourire mais vite, il devint grave :
-Vous connaissez mon grade au department of state madame ?
Elle acquiesça. Tout à coup il ne sut comment aborder le sujet, la jeune femme Iranienne fit le ton direct:
-Je vous écoute, que veut votre gouvernement au mien ?
-Des négociations directes sérieuses et sincères sur le dossier nucléaire Iranien. Répondit-il tout aussi directe.
-Monsieur nous devons résoudre auparavant une problématique pour aller aux négociations, répondit-elle.
-Laquelle ?
-Vous  n'accordez aucun crédit à notre parole, quands deux parties négocient et que l'un n'a pas confiance dans la parole de l'autre, on ne peut parler de négociations.
Il concéda que Elkajir avait raison sur ce point cependant, il répliqua :
-Nous doutons de votre parole car les faits nous ont prouvés le contraire.
-Quelles sont ces faits ? EST-ce des preuves matérielles tangibles ? L'espionnage par satellite ou par drone a prouvé dans tant de dossier y compris le dossier Irakien que parfois des photos satellitaires sont ou bien fabriqués de toute pièce ou bien imprécises. Lui répondit-elle le ton ferme.
Grovne se tut, relevant ses yeux sur la jeune femme, il fit un moment plus tard:
-Ce qu'il faut aux deux parties c'est être sûr que l'un et l'autre voulant la paix, déclara t-il.
Une étrange expression se dessina sur la moitié du visage de l'Iranienne l'autre moitié était toujours caché par les lunettes noires.
-Monsieur Grovne ce que vous venez de dire, est une garantie suffisante pour nous de commencer les négociations avec vous sans la moindre condition préalable, toutefois veuillez répondre à cette question : Quel est le pays quel est l'état sur cette planète qui veut détruire son propre peuple et son propre pays ?
Spontané, il fit:
-Aucun.
-Alors est-ce que vous êtes prêt à croire dans notre parole ?

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