Washington Belgrade Teheran Jerusalem


Peace be upon you

ce texte est un extrait de mon roman inèdit au titre affiché plus haut :

Patrick G. sous secrétaire d'état Américain prenait place seul en première classe à bord du vol 654 Delta à destination de Paris, il devait rallier au plus vite la capitale française pour parer au plus grave de la crise Serbe.

Il était à ce point absorbé par son lap top à recevoir les e-mails de l'ambassade Américaine à Paris qui suivait la situation en Serbie quand il sentit une présence de l'autre côté, levant la tête, il eut le souffle coupé! Une femme en tchador était assise devant lui la tête tourné vers le hublot!
Immédiatement, il demanda la liste des passagers de la première classe de son vol, il sut que la dame devant lui était une diplomate iranienne ayant participé à une assemblée de l'Onu rentrait seule à Téhéran.
"Vous auriez dû me prévenir"
Il reçut ce message :
"Pourquoi?"
Il ne répondit pas, il commença à travailler et à revoir les options offerte au department of state, l'hôtesse vint lui servir :
-Une limonade je vous prie. Fit-il machinalement.
Servi, il releva son regard un court instant sur la voyageuse devant lui, celle-ci déclina toute boisson.
Revenu à son travail, il ne vit pas le temps passer. A un moment, il sentit que la lumière du jour avait baissé.
Se redressant il tressaillit l'inconnue Iranienne avait disparu.
Il appela l'hôtesse :
-Où est la dame en tchador ?
L'hôtesse sourit:
-Aux toilettes monsieur, vous désirez quelque chose ?
- Non rien.
Il attendit le retour de la femme, celle-ci reparut deux minutes plus tard, il y avait quelque chose dans son attitude qui le tarabustait "Elle semble ailleurs" se dit-il.
S'asseyant, elle l'évita une fois de plus de son regard.
Il ferma les yeux un bon quart d'heure pour se reposer. En les rouvrant, il eut un haut le corps, l'inconnue devant lui était assise avec un laptop sur ses genoux et travaillait intensément.
Rouvrant le sien, il utilisa le code egx pour essayer d'identifier le laptop de l'inconnue, il sentit une sueur froide sur la tempe, il venait de lire:
-Accès refusé Monsieur Patrick ne jouez pas aux espions avec moi.

Figé dans son siège, Patrick Gravor releva lentement la tête. La diplomate Iranienne en face de lui, portait à présent des lunettes noires, elle regardait par le hublot.
"Bizarre! se dit-il pourquoi porter des lunettes noires à l'intérieur d'un avion et pourquoi maintenant ? Et puis comment est-elle en possession du code d'accès de mon laptop, et mon nom? Je dois attaquer de front." Décida t-il en son for intérieur.
Il fit une nouvelle tentative pour accéder au laptop de la dame inconnue, à nouveau le même message menaçant apparut sur son moniteur.
-Madame Ekjari ? Fit-il à haute voix s'adressant à la jeune femme.
Elle se tourna vers lui mais ne le regarda pas.
-Oui. Fit-elle, sa voix avait des intonations agréables mais elle dissimula la chose par un ton ferme.
Brusquement Patrick vit entre ses yeux la vision de son père dans son agonie, ce dernier était un ambassadeur Américain à la retraite, et il avait fait plusieurs postes en pays Musulmans, étrangement il se souvint d'une longue phrase que lui avait dit son père avant de rendre l'âme six ans plus tôt:
-Patrick, tu es promu à un poste de décision au department of state, je t'en prie n'oublie jamais ce conseil du président Kennedy"nous devons mettre fin à la guerre avant qu'elle ne mette fin à notre existence" Donc, tu dois toujours opter pour le dialogue avec l'ennemi, écoute l'ennemi, donne lui toutes les chances pour éviter l'irréparable, John Kennedy nous a évité l'irréparable dans la crise des missiles grâce à cette stratégie du dialogue, nous devons la poursuivre."
Patrick garda un long silence, il réfléchissait:"Que pourrais-je faire en ce moment même ? Je vais aller sur Belgrade nous avons un très grave problème à résoudre dans les Balkans, mais l'Iran est programmé comme notre prochaine cible d'attaque par nos alliés Israéliens" Il se sentit très fatigué:
-Excusez-moi madame, fit-il et il se leva. Il alla marcher dans le couloir de la première classe, "Je ne peux rien faire, le patron grince des dents contre les israéliens parce que il ne supporte plus leur peur effroyable d'être exterminé à nouveau, pour ma part, Tel- Aviv a raison et n'a pas raison, ils ne peuvent pas adopter pour toujours cette tactique d'attaque pour se défendre mais le problème est là, les Israéliens n'ont qu'un seul et unique choix c'est de se défendre, mais pourquoi Mon Dieu ?
Il se rappela l'ancienne journaliste madame Thomas Hélene et une phrase qu'elle avait dit sur les Israéliens, "Ils sont à la place qu'il ne faut pas donc c'est normal qu'ils sont toujours en position défensive ou plutôt se corrigea t-il offensive pour une raison défensive."


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

C'est le printemps !

Marine Le Pen devrait être présidentiable

Et la vie continue à Sarajevo...