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Se rendant dans une pièce fermé au premier étage de l'ambassade Iranienne, Hadia s'enferma, enleva ensuite son tchador, libéra ses cheveux soyeux et son regard vert émeraude s'alluma en appelant son mari Ali Haidran.
A cette heure, il devait être avec Fatma leur fille unique en train de la faire dormir, éminent chercheur de biologie Ali était un de ces rares hommes Iraniens qui respectait l'intelligence de la femme musulmane Iranienne. En l'épousant, Hadia n'avait jamais regretté sa décision.
-Hadia c'est toi chérie, s'éleva la voix de Ali à des milliers de kms de Paris.
-Oui, tu me vois Ali.
-Ok, tu embellis ! Où es-tu en ce moment?
-A Paris.
-Un imprévu s'est passé chérie ?demanda t-il.
-Oui, je viens d'être promu conseiller du président et de Akbar...commença t-elle.
Elle fit un résumé complet de ses nouvelles obligations.
-Félicitations, tu le mérites, eh bien ! je te dis bon courage et que Allah te fasse réussir dans ta mission.
Les larmes aux yeux, sa femme répondit:
-Tu me manques et on va être séparé pendant un mois encore, réfléchis Ali, si tu me demandes de rentrer, je rentre.
-Tu restes là où tu es, je peux me débrouiller seul et je vais te réserver une surprise bientôt chérie, je ne te le dirais pas et tu dois patienter. Fit son mari en lui souriant, il ajouta :
-Ta petite Fatma t'embrasse très fort, ce matin en revenant de l'école, elle m'a dit papa quand je serais grande je serais comme maman.

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